• Torelot x Petit

    Cette croix a été donnée par Didier TORELOT et Roberte PETIT.

    Le 16 mars 1666.

     

     

    DESCRIPTIF

    • Adresse : Dans le village – Rue d’En Bas
    • Etat de conservation : Excellent
    • Monument : Colonne et un socle géométriques. Croix : INRI – Couronne d’épines

     

    CHRONIQUE

      

    Voici la doyenne des croix relevées jusqu’à présent. Elle veille sur la rue principale de son village depuis trois siècles et demi. Lorsque Didier TORELOT décide d’offrir cette croix, Louis XIV règne sur le royaume de France. Colbert vient d’arriver aux finances, Molière termine « Le Médecin Malgré Lui » et Le Nôtre travaille à l’embellissement des Jardins des Tuileries.

     

    Le plus ancien registre paroissial de Channay qui nous vient de cette époque commence en 1669 soit trois ans après l’installation de la croix. En conséquence, l’acte de mariage de Didier TORELOT et Roberte PETIT nous échappe comme les actes de naissance de leurs enfants. Néanmoins les registres nous apprennent que ….

     

    Leur fils Germain TORELOT épouse à Nicey le 16 Septembre 1704 Charlotte De REVOIRE, fille de feu Charles De REVOIRE, escuyer, Sieur des Bordes et de Marie CHEUROLAT. L’acte de mariage nous apprend que le père du futur époux, Didier TORELOT est laboureur.

     

    Et puis….

    En 1733, le 1er Janvier à Channay est consigné le décès d’un Didier TORELOT âgé de 100 ans et 8 jours né à Channay le 24 Décembre 1632. Il s’agit peut-être de notre heureux donateur mais rien ne permet d’en être sur.

     

    Les différentes orthographes relevées : TORLOT, TOILOT, TIRELOT, THORELOT.


  • Quelques bénévoles ont effectué les dépouillements et relevés de certains registres paroissiaux de la région de Châtillon-sur-Seine. Plus de 26000 baptêmes, 5300 mariages et 15000 sépultures sont ainsi consultables en ligne. 

    http://bms-du-chatillonnais.e-monsite.com

      

    Site des notaires de la Côte d’Or. Actuellement 66.418 contrats de mariage à votre disposition.

     

    http://www.notaires21.fr/

     

     

     

     

     


  • Vincent x Pommard

    .1810 - Fondée à la dévotion de Maxime Joseph VINCENT et de Edmée POMMARD son épouse

     

    DESCRIPTIF

    • Adresse : Dans le village. Rue du Faubourg Saint Germain.
    • Etat de conservation : Bon mais inscriptions en partie effacées.
    • Monument : Colonne ronde et lisse sur socle géométrique. Croix : sans ornement 

     

    CHRONIQUE :   

             

    Maxime joseph VINCENT décède à Larrey le 5 Mars 1829 à l’âge de 68 ans.

    Edmée POMMARD décède à Larrey le 14 Janvier 1833 au même âge.

    Pas de descendance connue. Et c’est bien parce qu’il n’y a pas d’enfant que je me suis intéressée à leurs parents et aïeuls.

    Une histoire familiale passionnante !

     

    Je vous présente l'arrière grand-père d'Edmée POMMARD : Edme GIRARD vigneron de son état est né à Poinçon-les-Larrey le 6 Mars 1680, fils de Claude GIRARD laboureur et d’Edmonde PENTOT.

    Marié à Poinçon-les-Larrey le 1er Février 1700 avec Claudine TESTARD, 20 ans, fille de feu Claude TESTARD laboureur et de Tomasse ROUARD (? écriture difficile à déchiffrer) qui travaille aux vignes.

     

    Sa grand-mère Edmonde GIRARD se marie à l’église Saint Germain de Poinçon-les-Larrey le 5 Novembre 1726 avec Jacques COULON, fils de Nicolas COULON Vigneron à Larrey et de Vorlette NOIROT. Un contrat de mariage est établi à Poinçon-les-Larrey le 23 juin 1726 par Maître Jean-Baptiste TRIDON, Notaire.

     

    Sa mère Françoise COULLON se marie à Poinçon-les-Larrey le 19 Février 1754 avec Roch POMMARD (POMARD) vigneron, né Poinçon-les-Larrey le 2 Juin 1730, fils de François POMMARD boulanger à Larrey et d’Edmée CHEVILLOT qui se sont unis à Poinçon-les-Larrey le 28 Janvier 1721.

    Un contrat de mariage entre Françoise COULLON et Roch POMMARD est établi à Larrey le 19 Janvier 1754 par Maître Edme TRIDON, Notaire. Le mariage est célébré après avoir reçu de l’Evêque de Langres une dispense pour consanguinité du 3éme au 4éme degré de parenté datée du 13 février 1754 en présence d’Edme CHARLES, Recteur d’école, beau-frère et tuteur du futur époux et de Edme GIRARD tuteur de la future épouse.

     

    Edmée POMMARD, leur fille est née à Poinçon-les-Larrey le 28 Juillet 1763. Elle épouse à Larrey le 15 Avril 1793 Maxime Joseph VINCENT, couvreur. Un contrat de mariage est établi à l’étude Maître Jean-Baptiste TRIDON, Notaire à Larrey le 18 Février 1793.

     

    Maxime Joseph VINCENT est né à Poinçon-les-Larrey le 19 Mars 1760, fils d’Edme VINCENT couvreur et de Françoise SAGLIER (SAGLIE).

     

    Edme VINCENT le père de Maxime est à Poinçon-les-Larrey le 26 Juillet 1731, fils de Pierre VINCENT maître maçon et de Jeanne FAUCHEY. Il se marie à Poinçon-les-Larrey le 6 Juin 1757 avec SAGLIER Françoise, fille de Jacques SAGLIER garde des chasses et forêts du marquisat de Larrey et de Marie GRAILLENET. Un contrat de mariage est signé à l’étude de Maître Edme TRDION, Notaire à Larrey le 13 Mars 1757.

     

    Quant à son grand-père Pierre VINCENT, il est le fils de Jean Vincent et d’Anne Girard de la Haute Marche. Il épouse à Poinçon-les-Larrey le 28 Novembre 1728 Jeanne FAUCHER (FAUCHEY, FAUCHE) veuve de Jean PAYETON (PAPETON, LAPOTON) de son vivant maçon à Poinçon dont elle a deux enfants. L’acte de mariage est très intéressant. Il nous apprend que :

    1.       Pierre vit à Poinçon depuis 4 ans.  

    2.       Qu’il est originaire de Saint Chabray (Chabrais) de la marche, probablement dans la Creuse.  

    3.       Que ses père et mère sont décédés et qu’il a du fournir un certificat de décès de ses parents. Certificat reçu du Juge de Saint Chabray, le Sieur Barry. Normalement une attestation du curé suffit pour confirmer un décès. Pourquoi ? Y a-t-il eu morts violentes ? Un mystère qui pourrait être levé en se procurant le contrat de mariage de Pierre et Jeanne qui a été établi le 2 Août 1728 par Maître Jean-Baptiste TRIDON, Notaire à Poinçon-les-Larrey.  

    4.       Que Pierre, à la mort de ses parents, n’a ni tuteur ni curateur et qu’en somme, il est responsable de lui-même. Peut-être a t’il été émancipé, mais là-aussi, le curé n’en dit rien. Alors ?  

    Pourquoi Pierre a quitté sa région pour s’installer ici ? Que fuyait-il ? Que voulait-il oublier ?  En tout cas, une jeunesse qui semble bien bouleversée….  

    Patrick Pivoteau a laissé un message dans le Livre d'Or de ce blog qui nous laisse entrevoir la clé de cette histoire.

     

    Cette remontée dans le temps nous donne la clé du mariage consanguin des parents de Maxime Joseph. Il y a des GIRARD dans les deux familles :

    Arrière grand-mère de Maxime : Anne GIRARD (4éme degré)

    Arrière Grand-père et grand-mère de Edmée : Edme et Edmonde GIRARD (4 et 3éme degré)

    Ouf !!

     

    Voici les frères et sœurs de Maxime Joseph VINCENT, tous nés à Poinçon-les-Larrey :

    ·         Simone née le 27 Décembre 1758. Mariée à Poinçon-les-Larrey le 30 juillet 1787 avec Marc GUYARD couvreur, fils d’Edme et Anne TRIBOUILLARD. Contrat de mariage rédigé le 27 Mai 1787 par Jean-Baptiste TRIDON à Larrey.

    ·         Edmée née le 24 Juin 1761

    ·         Pierre né le 17 Octobre 1762

    ·         Jeanne née le 31 Mars 1764 et décédée le 1er Janvier 1776 à l’âge de 13 ans.

    ·         Elisabeth née le 11 Avril 1766 et décédée le 3 Décembre 1766 âgée de 7 mois.

    ·         Edme né le 16 Novembre 1767 et décédée le 4 Octobre 1788 à l’âge 20 ans.

     


  • Terrillon x Gauthier

    A la dévotion de Jean TERRILLON et de Marguerite sa femme – 1768 - ?? salut ?? 1745

      

      

      

    DESCRIPTIF

    • Adresse : Dans le village. Sur la place.
    • Etat de conservation : Bon pour la croix – Moyen pour le socle
    • Monument : Colonne et socle sculptés. Croix :  sculptée : cœur, ostensoir, INRI

      Terrillon x Gauthier

      

      

    CHRONIQUE

    Le règne de Louis XIV se termine laissant un royaume ruiné et ravagé par les épidémies, les guerres successives, la famine et une météo désastreuse. Nos ancêtres qui ont vécu à cette époque, se battaient bec et ongles pour ne pas sombrer dans la misère la plus noire.

    A Marcenay, comme à Villedieu la terre n’est guère généreuse. A peine de quoi nourrir le bétail et pour ceux qui travaillent la terre, le rendement est en moyenne de quatre ou cinq grains récoltés pour un grain semé, mais sur les mauvaises terres, ou pendant les années de disette, il peut tomber à trois pour un. Les semis restant exposés aux rongeurs et aux maladies quand l’humidité ne fait pas pourrir le grain.

    Sur les récoltes, ils devaient déduire les impôts (gabelle, dîme due au clergé, taille, droits seigneuriaux et d’autres impôts ponctuels appelés «aides») et prélever les grains nécessaires pour replanter  l'année suivante. Il ne devait pas rester grand-chose pour faire vivre la famille.

    Les laboureurs s’en sortent mieux que les autres (manouvriers, journaliers…) mais ils sont, eux aussi, écrasés d'impôts.

    Etienne TERRILLON, admodiateur des religieux de Molesme(1), est marié à Marie MICHAUT. Il a un fils Jean né à Marcenay le 18 Juillet 1713.

    Jean TERRILLON a maintenant 24 ans. Devenu laboureur, il se marie à Villedieu le 26 Novembre 1737 avec Marguerite GAUTHIER née à Villedieu le 25 Mars 1715, fille de Nicolas GAUTHIER laboureur et de Roberte MILLEROT. Un contrat de mariage est dressé 2 Juin 1737 par Maître Jean-Baptiste GALAT, Notaire à Villedieu. Plus tard, Jean sera fermier de la seigneurie de Marcenay

    Le couple aura huit enfants :

    1.       Edme né à Marcenay le 19 Octobre 1738. Décédé à Marcenay le 9 Septembre 1759 à l’âge de 21 ans.

    2.       Jeanne née à Marcenay le 5 Septembre 1740. Décédée à Marcenay le 14 Août 1743 âgée de 3 ans.

    3.       Marie née à Marcenay le 16 Février 1744

    4.       Roberte née à Marcenay le 2 Août 1745. Décédée à Marcenay le 25 Février 1746 âgée de 7 mois.

    5.       Jean né à Marcenay le 22 Mars 1747 et décédé à Marcenay le 1er Octobre 1747 âgé de 6 mois.

    6.       Vorles né à Marcenay le 17 Avril 1749. «Décédé chrétiennement remis des sacrements de l’église» à Marcenay le 10 Mai 1767 à l’âge de 18 ans.

    7.       Etienne né à Marcenay le 10 Septembre 1752. Marié à Poinçon-lés-Larrey le 31 Janvier 1775 avec Germaine TESTARD, fille de Claude TESTARD et de Jeanne PETIT. Un contrat de mariage est dressé le 3 Février 1774 à l’étude de Maître Jean Baptiste TRIDON à Larrey. Il est rare de voir un contrat signé un an avant le mariage. Décédé à Marcenay le 29 Vendémiaire An 13.

    8.       Jean dit «Le Jeune» né à Marcenay le 23 Février 1755. Marié à Bissey-la-Pierre le 27 Avril 1778 avec Marianne VEZOU, fille d’Edme VEZOU laboureur et d’Edmée CHEVILLOT. Contrat de mariage rédigé par Maître Jean-Baptiste TRIDON le 19 Février 1778 à Larrey.

     Jean TERRILON père, meurt à l’âge de 58 ans. Il est inhumé à Marcenay le 7 Juin 1770 en présence d’Edme GAUTHIER son beau-frère, Procureur d’office à Villedieu (2).

    Marguerite GAUTHIER décède à Marcenay le 9 Décembre 1778 à l’âge de 65 ans.

    N.B : La croix érigée à leur dévotion est l’une des plus belles que j’ai recensées jusqu’a maintenant. Elle témoigne par ses ornementations finement sculptées d’une aisance matérielle certaine et pour le tailleur de pierre d’un savoir-faire maitrisé. Cette croix est exceptionnelle de finesse et d’élégance. Pour moi, c’est un coup de cœur !

     (1) Il loue aux religieux de l’Abbaye de Molesme la terre qu’il possède contre paiement en argent ou en grains.(2) Procureur d’office : http://img42.imageshack.us/img42/8764/procureurdoffice2.jpg


  • Terrillon x Tridon

    A la dévotion d’Edme TERRILLON et de Marguerite TRIDON son épouse. L’an 1817

    DESCRIPTIF

    • Adresse : Hors du village. Sur le Chemin de Balot (la D.102), probablement à l’endroit où ils avaient leurs terres.
    • Etat de conservation : Bon
    • Monument : Colonne ronde et lisse sur socle géométrique. Croix : sans ornement

     

    CHRONIQUE :            

    Edme TERRILLON dit «Le Jeune» est né le 9 Novembre 1768 à Marcenay du mariage célébré le 25 Novembre 1766 à Marcenay entre Jean dit «l’ainé» TERRILLON, laboureur et Edmée GROSJEAN, fille d’Edme GROSJEAN et Edmée HUMBLOT, tous deux de Marcenay. Edme TERRILLON meurt le 20 juin 1846 à Marcenay.

      

    Marguerite TRIDON, fille de François TRIDON, laboureur et de Marie Anne VEZOU née le 1er Novembre 1775 à Marcenay et meurt le 11 Juillet 1857 à Marcenay à l’âge de 82 ans.

      

    Le mariage d’Edme TERRILLON, cultivateur et Adjoint au Maire de Marcenay avec Marguerite TRIDON est célébré le 11 Ventôse An II à Marcenay. Un contrat de mariage est dressé le même jour chez Maître Jean-Baptiste Tridon, Notaire à Larrey. 

    Ils auront 7 enfants :

    1.       Jean-Pierre né à Marcenay le 21 Germinal An 3 et décédé à Marcenay le 4 Vendémiaire An 5

    2.       Marie-Madeleine née à Marcenay le 12 Vendémiaire An 5

    3.       François Joseph né à Marcenay le 27 Frimaire An 6 et décédé le 2 Messidor An 13

    4.       Edme né à Marcenay le 2 Thermidor An 7

    5.       Thérèse née à Marcenay le 20 Brumaire An 12, marié à Marcenay le 28 juin 1824 avec Rosalie Robert DUFOUR propriétaire.

    6.       Edme dit Jannolle né à Marcenay le 19 Messidor An 13 et décédé à Marcenay le 23 Mars 1858. Propriétaire et Maire de Marcenay de Mars 1848 jusqu’à sa mort. Marié à Channay le 28 juin 1824 avec Marie Louise Angélique JANNOLLE, fille de Mammes JANNOLLE propriétaire et Adjoint au Maire de Channay et de Marie Louise BERNARD. (Voir Channay - Croix N° 2)

    7.       Edmée Henriette née à Marcenay le 1 Octobre 1806.