• Tridon x Philipon

    A la mémoire de la famille TRIDON PHILIPON. Fondée par Louis PHILIPON en 1854

     

    DESCRIPTIF

    • Adresse : Hors du village. Sur la route qui mène à l’étang de Bailly.
    • Etat de conservation : Très Bon
    • Monument : Socle géométrique. Croix : En fonte ouvragée. 

     

      

    CHRONIQUE :  

              

     Les recherches sont difficiles car les registres parisiens antérieures à 1860 ne sont pas accessibles. Néanmoins d’autres sources permettent de reconstituer la vie de Louis PHILIPON.

      

    La famille PHILIPON TRIDON, évoquée sur la croix de dévotion fondée par Louis PHILIPON serait celle de ses grands parents paternels :

      

    1.       Jean PHILIPON et Jeanne TRIDON mariés le 17 Novembre 1777 à Poinçon-lès-Larrey.

    1.1.    Jean-Baptiste PHILIPON né à Poinçon-lès-Larrey le 31 Décembre 1780. Son parrain est Jean-Baptiste TRIDON son grand-père paternel, Notaire royal à Larrey. Décédé à Larrey le 11 Octobre 1844 et domicilié à Paris. Marié à Louise BENON. Il deviendra Conseiller à la cour royale de Paris ; Il sera membre de la prestigieuse Légion d’Honneur (1)

    1.1.1.  Né vers 1819, Louis poursuit des études de Droits probablement à Paris. Nous le retrouvons 1851, à Larrey, installé comme avocat où il loge rue Marie de Voiron.

     

    Quelques mois plus tard, il épouse à Paris Louise Amélie. Le mariage religieux est célébré en l’église Saint Roch, rue Saint Honoré à Paris 1er le 17 Juin 1851. Le couple s’installe à Paris et très vite, Louise Amélie MAIGNEE donne naissance à un fils : Henri qui sera le seul enfant du couple.

    En 1856 la famille a définitivement quitté la capitale pour s’installer à Larrey dans une maison cossue de la Grande Rue. Un cocher et un valet de Chambre sont au service de Monsieur alors que la cuisinière et une femme de Chambre sont sous les ordres de Madame. Auguste GENEVOY le cocher convole en justes noces le 24 Novembre 1862 à Larrey et quittera la maison PHILIPON.

     En 1866, Louise Amélie MAIGNEE est veuve. Le valet de chambre attaché au service de son défunt mari a été remercié. La cuisinière et sa femme de chambre restent à son service. Louise Amélie habite toujours à la même adresse avec son fils Henri. Tous deux reçoivent une belle rente qui leur permet d’avoir un train de vie confortable.

    En 1876, ses cuisinière et femme de chambre sont toujours à son service. Quant à Henri son fils, il est parti faire ses études de droits.

      

    En 1881, Henri revient vivre auprès de sa mère. Il est devenu avocat comme son père.

      

    En 1886, Louise Amélie vit seule. Son fils construit sa vie ailleurs et ses domestiques ont quitté son service. Elle serait née vers 1828 à Paris mais d’autres informations laissent à penser qu’elle serait née au Mans dans la Sarthe.

    Puis plus rien ….

     

    (1)     Il n’existe pas de liste continue des membres de la Légion d’honneur nommés depuis la première promotion de l’Ordre (1803), Les dossiers sont répertoriés dans une base de données accessible par internet à http://www.culture.gouv.fr/documentation/leonore/pres.htm. Cette base indique la cote du dossier, le nom, les prénoms, la date et le lieu de naissance du titulaire, mais pas sa date de nomination dans la Légion d’honneur. Pour connaître la date de nomination d’un membre de l’Ordre, ou pour des recherches plus complètes, vous pouvez contacter le Musée au 01.40.62.84.25, par courrier (Musée de la Légion d’honneur 2 rue de la Légion d’honneur 75007 Paris), par mail (musee@legiondhonneur.fr), ou par fax au 01.40.62.84.96





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