• Petit x Guyard

    A la dévotion de Marie PETIT fille de Jean PETIT et de Marie GUYARD ses père et mère.

    L’an 1809

    DESCRIPTIF

    • Adresse : Hors du village. Sur la D.102 vers Larrey.
    • Etat de conservation : Moyen
    • Monument : Colonne ronde et lisse sur socle géométrique. Croix : Christ en croix surmonté d’une coquille Saint Jacques. Cette croix pourrait être classée parmi les Croix de pèlerinages qui le plus souvent rappellent le pèlerinage du donateur. Marie PETIT a peut-être fait le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle (d’où la coquille sur la croix). 

     

      

    CHRONIQUE

      

    Jean (Baptiste) PETIT né à Poinçon-lès-Larrey le 20 Février 1729, fils d’Edme PETIT, laboureur et d’Anne FAUCHEZ. Décédé à Marcenay le 15 Messidor An 8 à l’âge de 74 ans.

     

    Marié à Marcenay le 7 Février 1747 avec Marie GUYARD veuve de Vincent TERRILLON, fille de Marc GUYARD vigneron à Poinçon et de Nicolle MARTIN. Née le 25 janvier 1719 à Poinçon-lès-Larrey et morte le 21 Pluviôse An 12 à Marcenay. Son fils Etienne TERRILLON, issu de son premier mariage, déclare son décès. Il meurt le 28 Mars 1821 à Marcenay à l’âge de 79 ans.

    Le mariage est célébré en présence d’Edme et Etienne TERRILLON, frères de son premier mari et fermiers de la seigneurie de Marcenay. Un contrat de mariage est dressé par Maître Edme Tridon, Notaire à Larrey le 19 Janvier 1747 à Larrey.

     

    Marie PETITest née le 30 Octobre 1748 à Marcenay. Célibataire, elle décède le 21 Juin 1833 à Marcenay à l’âge de 84 ans.  

    Sa sœur Marie Madeleine née le 27 Mai 1754 à Marcenay s’est mariée le 17 Juin 1782 à Marcenay avec Claude Henri TERRILLON d’Ampilly-le-Sec, fils de Roch Henry et d’Anne Maldant. Un contrat de mariage est établi le 21 Avril 1782 par Maître Jean-Baptiste Tridon, Notaire à Larrey.


  • Delie x Guttin Petit

    Erigée en 1843 à la dévotion de Marguerite GUTTIN PETIT et en mémoire de Edmé DELIE son époux décédé à Marcenay le 10 7bre 1841 âgé de 65 ans.Priez pour lui.

     

    DESCRIPTIF

     

    • Adresse : Hors du village. Sur le Chemin de Griselles (aujourd’hui la D5F) face à «La Levée».
    • Etat de conservation : Mauvais
    • Monument : Colonne ronde et lisse sur socle géométrique. Croix : sans ornement, tournée vers «La Levée».

     

    CHRONIQUE

      

    Marguerite GUTTIN née le 7 Novembre 1775 à Poinçon-lès-Larrey du mariage de Jean Baptiste GUTTIN laboureur et de Marie PETIT. Décédée le 18 Octobre 1849 à Marcenay à l’âge de 74 ans. Ses neveux déclarent le décès.

      

    Mariée le 22 Prairial An 12 à Poinçon-lès-Larrey avec Edme DELIE, cultivateur, né à Marcenay le 13 Août 1776, fils de Jean DELIE meunier au Moulin de La Levée (1) et de Nicole HENRY. Mort le 10 septembre 1841 à Marcenay à l’âge de 65 ans. Ses frères Jean et Jean-Baptiste DELIE respectivement marchand de cochons et cultivateur déclarent son décès.

     

    Le couple s’installe à Marcenay et Claude VAUVILLERS domestique les aide dans leur travail. Après la mort d’Edme, celui-ci travaillera pour son propre compte.

     

    Le couple n’a pas de descendance connue.

      

    (1) Au XIXème siècle le moulin de La Levée est devenue la Ferme de La Levée. 


  • Tridon x Philipon

    A la mémoire de la famille TRIDON PHILIPON. Fondée par Louis PHILIPON en 1854

     

    DESCRIPTIF

    • Adresse : Hors du village. Sur la route qui mène à l’étang de Bailly.
    • Etat de conservation : Très Bon
    • Monument : Socle géométrique. Croix : En fonte ouvragée. 

     

      

    CHRONIQUE :  

              

     Les recherches sont difficiles car les registres parisiens antérieures à 1860 ne sont pas accessibles. Néanmoins d’autres sources permettent de reconstituer la vie de Louis PHILIPON.

      

    La famille PHILIPON TRIDON, évoquée sur la croix de dévotion fondée par Louis PHILIPON serait celle de ses grands parents paternels :

      

    1.       Jean PHILIPON et Jeanne TRIDON mariés le 17 Novembre 1777 à Poinçon-lès-Larrey.

    1.1.    Jean-Baptiste PHILIPON né à Poinçon-lès-Larrey le 31 Décembre 1780. Son parrain est Jean-Baptiste TRIDON son grand-père paternel, Notaire royal à Larrey. Décédé à Larrey le 11 Octobre 1844 et domicilié à Paris. Marié à Louise BENON. Il deviendra Conseiller à la cour royale de Paris ; Il sera membre de la prestigieuse Légion d’Honneur (1)

    1.1.1.  Né vers 1819, Louis poursuit des études de Droits probablement à Paris. Nous le retrouvons 1851, à Larrey, installé comme avocat où il loge rue Marie de Voiron.

     

    Quelques mois plus tard, il épouse à Paris Louise Amélie. Le mariage religieux est célébré en l’église Saint Roch, rue Saint Honoré à Paris 1er le 17 Juin 1851. Le couple s’installe à Paris et très vite, Louise Amélie MAIGNEE donne naissance à un fils : Henri qui sera le seul enfant du couple.

    En 1856 la famille a définitivement quitté la capitale pour s’installer à Larrey dans une maison cossue de la Grande Rue. Un cocher et un valet de Chambre sont au service de Monsieur alors que la cuisinière et une femme de Chambre sont sous les ordres de Madame. Auguste GENEVOY le cocher convole en justes noces le 24 Novembre 1862 à Larrey et quittera la maison PHILIPON.

     En 1866, Louise Amélie MAIGNEE est veuve. Le valet de chambre attaché au service de son défunt mari a été remercié. La cuisinière et sa femme de chambre restent à son service. Louise Amélie habite toujours à la même adresse avec son fils Henri. Tous deux reçoivent une belle rente qui leur permet d’avoir un train de vie confortable.

    En 1876, ses cuisinière et femme de chambre sont toujours à son service. Quant à Henri son fils, il est parti faire ses études de droits.

      

    En 1881, Henri revient vivre auprès de sa mère. Il est devenu avocat comme son père.

      

    En 1886, Louise Amélie vit seule. Son fils construit sa vie ailleurs et ses domestiques ont quitté son service. Elle serait née vers 1828 à Paris mais d’autres informations laissent à penser qu’elle serait née au Mans dans la Sarthe.

    Puis plus rien ….

     

    (1)     Il n’existe pas de liste continue des membres de la Légion d’honneur nommés depuis la première promotion de l’Ordre (1803), Les dossiers sont répertoriés dans une base de données accessible par internet à http://www.culture.gouv.fr/documentation/leonore/pres.htm. Cette base indique la cote du dossier, le nom, les prénoms, la date et le lieu de naissance du titulaire, mais pas sa date de nomination dans la Légion d’honneur. Pour connaître la date de nomination d’un membre de l’Ordre, ou pour des recherches plus complètes, vous pouvez contacter le Musée au 01.40.62.84.25, par courrier (Musée de la Légion d’honneur 2 rue de la Légion d’honneur 75007 Paris), par mail (musee@legiondhonneur.fr), ou par fax au 01.40.62.84.96


  • Giey x Rasse

    A la dévotion de Nicolas GIEY et Marguerite RASSE son épouse.

     

     

    DESCRIPTIF

     

    • Adresse : Dans le village. A l’angle de la Grande Rue et de la rue du Faubourg Saint Germain.
    • Etat de conservation : Bon
    • Monument : Colonne ronde et lisse sur socle géométrique. Croix : Triangle de la Trinité entouré d’une couronne d’épines. 

     

    CHRONIQUE :  

    Nicolas GIEY né à Poinçon-lès-Larrey le 6 Juin 1761, fils d’Edme GIEY et de Jeanne LAPOTON, mort à Larrey le 21 Août 1845 à l’âge de 84 ans. Jardinier domicilié Rue de la Chapelle à Larrey.

    Marié à Poinçon-lès-Larrey le 10 Janvier 1786 avec Marguerite RASSE, fille de Roch RASSE et Marie GROSJEAN, née à Poinçon-lès-Larrey le 20 Décembre 1760, décédée à Larrey le 14 Avril 1826 à 66 ans. Contrat de mariage dressé le 31 Janvier 1785 par Maître Jean-Baptiste Tridon, Notaire à Larrey.

    Pas de descendance connue.

    N.B : Marguerite Rasse est la grand-tante de Catherine Rasse (Voir Ampilly-le-Sec - Mongin x Terrillon)


  • Prévost x Serbource

    A la dévotion de Louis Magdeleine et Nicolas enfans de Robert PREUVOT et Marianne SERBOUCE son épouse -  1826

     

    DESCRIPTIF

     

    • Adresse : En périphérie du village. Chemin des Alouettes, près de la ferme aux Alouettes
    • Etat de conservation : Mauvais
    • Monument : Il ne reste que le socle géométrique. Croix : n’existe plus.

    N.B : La direction de l'Architecture et du Patrimoine du Ministère de la Culture et de la Communication a répertoriée cette croix de dévotion en 1975. Les dimensions de la croix aujourd’hui disparue ont été relevées : 397 cm hauteur sur 65 de largeur et de 65 de profondeur.

     

    CHRONIQUE  

      

    D’une fratrie de six enfants seuls Louis, Magdeleine et Nicolas ont atteint l’âge adulte. Ils n’engendreront pas de descendance et cette branche s’éteindra avec eux.

      

    Leur patronyme orthographié PREUVOT sur le monument devient PREVOST dans les registres de la commune.

      

    Robert PREVOST dit «Le Jeune» né à Griselles le 12 Août 1778, fils de Robert PREVOST et de Louise FORTIER. Décédé à Griselles le 7 Octobre 1854 à l’âge de 76 ans. (Voir Channay – Croix N°4)

      

    Marié à Laignes le 9 Floréal An 12 avec Marie Anne Catherine SERBOURCE née à Laignes le 30 Avril 1779, fille de Didier SERBOURCE, propriétaire et de Madeleine GUINOT. Décédée à Griselles le 2 Février 1835 à l’âge de 56 ans.

      

    Six enfants sont nés de cette union :

    1. Louis Eloi né à Griselles le 30 Thermidor An 13. Décédé à Griselles le 30 Août 1877 à l’âge de 72 ans. Célibataire.
    2. Pierre né à Griselles le 4 Mai 1808 et mort à Griselles le 20 Mai 1813 à l’âge de 6 ans.
    3. Pierre Auguste né à Griselles le 26 Mars 1810 et mort à Griselles le 10 Avril 1810 âgé de 15 jours.
    4. Magdeleine Narcisse née à Griselles le 18 Juillet 1812. Décédée à Griselles, en la maison de son père, demeurant à Rugny (Yonne)  le 24 Septembre 1851 à l’âge de 39 ans.                                                                                                                    Mariée à Griselles le 19 Février 1849 avec Blandé Edme Germain BESSONNAT, né à Rugny (Yonne) le 25 Messidor An 13, veuf en premières noces d'Anne Séraphine PACOT, fils d'Edme Germain BESSONNAT et de Dame Louise COURTEAUX.
    5. Jacques Cire né à Griselles le 6 Mai 1815 et mort à Griselles le 3 Juin 1815 âgé d’un mois.
    6. Didier Nicolas né à Griselles le 17 Mai 1816. Décédé à Griselles le 13 Mars 1888 à l’âge de 71 ans. Célibataire.

    En 1851 après le décès de leur mère Marie Anne Catherine SERBOURCE et le mariage de leur sœur Magdeleine, Louis et Nicolas vivent avec leur père et leur berger âgé de 17 ans dans une maison située Rue Basse.

      

    En 1856 leur père mort, les deux frères habitent toujours la maison familiale avec un domestique âgé de 12 ans. Il en sera ainsi jusqu’au décès de Louis survenu en 1877.

      

    Nicolas devenu rentier, Maire de Griselles de 1886 à sa mort, vivra seul jusqu’à son décès en 1888. Louis COLLIN et Louis Alexandre COLLIN, ses cousins, déclarent son décès.

      

    Avec lui la lignée s'éteint.