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    Charlotte MARIE

    A la mémoire de Charlotte Marie et à la dévotion de sa famille

    Erigée en 1870

     

    DESCRIPTIF

    Adresse : A la sortie du village. Au carrefour des Rues des Marronniers, du bas, du Grosellier et de la route de Chemin d’Aisey (C.5)

    Etat de conservation : Bon

    Monument : Colonne pierre sur socle géométrique. Croix : sans ornement

     

    CHRONIQUE :  

    Charlotte Marie est née à Coulmier-le-sec le 28 Janvier 1827. Fille de Jean Baptiste Marie et Catherine Durand.

    Charlotte, en age de travailler, monte à Paris où elle se place comme Domestique. Elle loue une petite chambre rue du Faubourg Saint Denis.

    Elle épouse le 5 Février 1867 à Paris 10éme Eugène Royer, aussi Domestique qui habite le Faubourg Poissonnière. Un contrat est établi la veille du mariage par Maître Robert Notaire à Paris.

    Eugène Royer est ardéchois. Il est né à Annonay le 21 Janvier 1825, fils de François Royer, voiturier et de Françoise Desmartin.

    Le couple s’installe au n° 8 de la rue Pelletier à Paris 9éme. Eugène a quitté son emploi de domestique pour celui de Garçon de Bureau dans une Société d’Assurances.

    Charlotte Marie revient à Coulmier-le-sec pour donner le jour à Charles Eugène Marius Royer le 12 Janvier 1868. Il sera le seul enfant du couple.

    Eugène Royer décède à Paris 9éme le 7 Février 1871 à l’âge de 45 ans.

    Veuve, Charlotte revient à Coulmier-le-sec confier son fils unique à sa sœur Denise mariée à Eusèbe Jomin. Mais Denise meurt en 1882 et Eusèbe Jomin se remarie 1885.

    (voir croix Profillet x Jomin). Après, je perds la trace de l’enfant.

    Quelques années plus tard Charlotte revient s’installer à Coulmier-le-sec où elle décède le 15 Juillet 1892 à l’âge de 64 ans.

     


  • V. Gaignant

    • Fondé à la dévocion de V.

      GAIGNANT et sa famme le

       6 Avril 1761

       

       

      DESCRIPTIF 

    •  Adresse : A la sortie du village – intersection de la D.118 et de la D.118b
    • Etat de conservation : Moyen.  
    • Monument : Socle carré, colonne pierre. Croix : Etoile, ostensoir 

     

     
     

    CHRONIQUE : 

     Vincent Gaignant, fils de Henry Gaignant laboureur et d’Anne Aubert, épouse à Cérilly le 2 Juillet 1720 Françoise DUFOUR, fille de Louis DUFOUR, Lieutenant de justice d’Etrochey et de Jeanne DOYEN. Françoise décède à Etrochey le 29 Août 1757 à l’âge de 58 ans.

    Pas de descendance connue.

    Vincent Gaignant reprendra la charge de Lieutenant de justice d’Etrochey occupée précédemment par son beau-père.

     Vincent Gaignant se remarie quelques mois plus tard, à Poinçon les Larrey le 10 Janvier 1758 avec Jeanne GOUJENOT veuve de Jean Guttin. Un contrat de mariage est établi le 30 Novembre 1757 par Maître Edme Taupin, Notaire à Cérilly.

     Vincent Gaignant décède le 18 Novembre 1767 à Etrochey à l’âge de 71 ans.

     

    N.B : Jeanne GOUJENOT est la sœur de

    -  Edmonde GOUJENOT (Voir Poinçon : GOUGENOT x POPIN)

     - Germain Goujenot (Voir Poinçon Gougenot x Popin)

     

     "Sous l'Ancien Régime, le seigneur avait droit de Haute, Moyenne et Basse justice. Pour ce faire il était aidé et entouré d'un certain nombre d'hommes.
    Le bailli était son représentant direct.
    Le lieutenant de justice qui résidait en la seigneurie remplaçait le bailli (qui vivait souvent hors de la seigneurie). Le lieutenant était l'adjoint du Bailly, celui-ci était chargé de faire respecter l'ordre édicté par le seigneur. La lieutenance est une charge annuelle et renouvelable, elle n'est pas exclusive et un lieutenant peut conserver son activité professionnelle (ici laboureur, c'est à dire à l’époque, un cultivateur très aisé)."

     






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