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Athenise Revier

Athenise Revier

o crux ave spes unica (Salut, ô Croix, unique espérance)

Cette croix erigée en mémoire  d’Athénise RIVIER

née le 13 7bre 1855 décédée le 25 Avril 1875

aux regret de ces père et mère

Passants priez pour elle

 

DESCRIPTIF

  • Adresse : Sur la D.29 vers Verdonnet
  • Etat de conservation : Bon
  • Monument : Colonne ronde sur un socle carré. Croix : Soleil

 

CHRONIQUE

Le matin du 14 Septembre 1855 Jean-Baptiste RIVIER, âgé de 35 ans, maçon de son état se présente à la Mairie de Planay accompagné de l’instituteur et du garde forestier pour déclarer la naissance de son enfant : une fille auquel il donne le prénom de Marie Athénise. Ce sera le seul enfant du couple.

17 ans plus tard, Athénise meurt au domicile de ses parents à Planay. Son père et son grand-oncle déclarent son décès.

N.B : La naissance d’Athénise est enregistrée sous le nom de REVIER mais son père signe « RIVIER » sur le registre. Le tailleur de pierre s’est trompé quant à l’année du décès. Il ne s’agit pas de 1875 mais de 1873.

 

Jean-Baptiste RIVIER maçon et creusois d’origine, épouse Marie Léonie CHEROUOT, fille de Vincent CHEROUOT et de Marie Anne COUCHENEY. Le mariage est célébré à Planay le 11 Décembre 1854 en présence de Jacques RIVIER aussi maçon et frère du marié domicilié à Châtillon-sur-Seine et René RENAUD bûcheron à Planay et oncle de la mariée.

Marie Léonie CHEROUOT décède à son domicile de Planay le 10 Avril 1884 à l’âge de 55 ans.

 

Quelques mois plus tard, Jean-Baptiste REVIER épouse à Nesle le 19 Octobre 1884 Marie Anne Vorlette FREROT, veuve d’Isidor MOUZARD. Un contrat de mariage est  rédigé par Maître Bonard Notaire à Savoisy.

Le recensement de 1906 nous apprend que Marie Anne Vorlette FREROT alors âgée de 60 ans est veuve de Jean-Baptiste REVIER. Les tables décennales s’arrêtent en 1902 et ne listent aucun décès au nom de REVIER Jean-baptiste. En toute logique son décès se situe entre 1903 et 1906.

 

Extrait du site des Archives Départementales de la Creuse. «Les maçons creusois quittèrent leurs villages pour aller gagner les moyens de subsister qu’une terre chiche ne leur donnait pas toujours. Ils gagnèrent là-bas un peu d’argent et un certain respect, celui qu’on doit aux gens qui travaillent dur et jamais ne rechignent. Ils y découvrirent aussi les vertus du savoir et contribuèrent grandement, après leur retour au pays, à l’alphabétisation de la population creusoise, à sa conquête de la dignité. Dans le sillage d’un Martin Nadaud auteur des premières lois sur les accidents du travail, influencés par les grands courants protestataires de l’époque, ils ont contribué à tisser la fibre sociale et politique qui lie encore les Creusois, aujourd’hui.»

 

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